Un grand pas en avant grâce à la loi Rixain
Promulguée le 24 décembre 2021, la “loi Rixain” fait parler d’elle. Elle vise à accélérer l’égalité économique et professionnelle entre les femmes et les hommes, et instaure des quotas dans les postes de direction des entreprises de plus de 1000 salariés, qui devront publier chaque année les écarts éventuels de représentation entre les femmes et les hommes parmi leurs cadres dirigeants et les membres de leurs instances dirigeantes. L’objectif est de 30% de femmes cadres-dirigeantes et de 30% de femmes membres des instances dirigeantes en 2027, puis des quotas de 40% en 2030. Les entreprises auront deux ans maximum, à partir de 2027 puis de 2030, pour se mettre en conformité avec ces quotas, sous peine de pénalité financière (1% de la masse salariale au maximum).
La FFA salue ce pas en avant que toutes espèrent décisif, plus de dix ans après l’impulsion donnée par la loi Copé-Zimmermann et dans un contexte où la part des femmes dans les postes dirigeants stagne dans notre pays.
Ainsi si la loi Copé-Zimmermann a permis d’améliorer la parité au sein des conseils d’administration, avec 45,2 % des sièges d’administrateurs occupés par des femmes en 2020 au sein des sociétés du SBF120 contre seulement un peu plus de 26 % en 2013, aucune progression notable n’a été constatée au sein des comités exécutifs et des comités de direction : en 2020, au sein du SBF120, ceux-ci n’étaient composés qu’à 21 % de femmes selon le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes.
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